Qu’on s’le dise, notre vie sur Facebook, Instagram et j’en passe se résume en trois niveaux bien précis: regarder ce que nos amis postent, poster soi-même des trucs et checker qui nous checke. Tu suis? En effet, il existe cette merveilleuse option dans les stories qui nous permet de voir qui les regarde. Du moment que ton profil est publique, n’importe qui peut observer ce que tu fais. Et figures-toi que je suis de ces gens qui scrutent minutieusement qui toise mes stories. Alors qu’on soit clair, mes abonnés qui matent ce que je fais, c’est une chose. Les personnes qui ne me suivent pas et qui font pareil, c’en est une autre…
Avant toute chose, il me paraît important d’en dire un peu plus concernant la catégorie de personnes visée ici. Je n’ai strictement rien contre le vieux compte ultra fake ou l’anonyme qui s’invitent quelques fois dans ma liste «vue par», non. Mon problème concerne surtout les individus que je connais, qui me connaissent, qui m’ont suivi à un moment dans leur vie (moment qui devait être probablement génial. Oui, c’est génial de me suivre tsé) et qui ont finalement renoncé à cet idée tout en continuant de me stalker de manière régulière. Where is the logic behind this, bitch?!
Ma première réaction? Je suis clairement vexée. Non mais quelle audace! Pourquoi cette sombre merde renonce-t-elle officiellement à faire partie de mes followers, moi qui suis si super? Puis finalement, je vois que ce n’est qu’un abandon a demi assumé puisque officieusement, il n’en est rien.
C’est alors que le premier réflexe laisse place à la spéculation. Il y a tout de même un moment où cette personne – qui ne souhaite pas faire partie de ma communauté pour une raison qui lui est propre – tape mon pseudonyme dans sa barre de recherche, tombe sur mon profil, clique dessus… et ce, ponctuellement. Une fois? Bon ok, cela peut être dû à un malentendu, un malheureux accident, genre un pouce qui a ripé. Mais quand c’est tout le temps… Pourquoi?! Comment?! T’es au courant que je te vois?! Quel est ton problème?!
Alors on est d’accord, que celui ou celle qui n’a jamais stalké quelqu’un sur Facebook ou ailleurs me jette la première pierre. Mais là, ça devient grave pour toi et gênant pour moi… c’est pénible quoi, merde!
J’irai même plus loin, c’est carrément creepy comme délire… Là on est pas sur du «je m’ennuie pendant ma pause café, allez cinq minutes de stalking pour passer le temps» ou du «je stalke mon ex un soir de doute». Mais plutôt sur du gros level des familles! Et dans de tels cas, crois-moi, la modération a meilleur goût.
Oh et les relous de service, j’les vois venir d’ici avec leurs arguments à deux balles genre «ouaiiis, mais t’as qu’à pas mettre ton profil en public alors!», et bah non vois-tu! Je ne vais pas m’empêcher de devenir potentiellement famous, tout ça parce qu’une personne visiblement en manque de peps dans sa vie n’a rien d’autre à foutre que de scruter tous mes faits et gestes sur Insta, chier quoi!
Parce que moi, quand je dégage quelqu’un, je le fais bien. Je ne me rends pas sur son profil constamment après coup. Si un tel m’ennuie, je le unfollow, point barre. Et si un tel fait du forcing, mon projet est simple: je le bloque. Ni plus, ni moins.
Considère que mon exaspération te rendra service car au fond, ce n’est que pour ton bien que je fais ça. Grâce à moi, tu trouveras peut-être autre chose à faire de ta vie. Car à défaut de jouer les espions parce que tu n’as aucune passion, tu trouveras certainement une autre occupation. Enfin, on espère!
Les punchlinettes 